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Salon Virtuelle 2003

Article descriptif (jeux, maîtres, joueurs, lieux, ambiance,

résultats) sur les festivals des jeux de rôle de l'Halloween + le gala des jeux de rôle de Noël 98 + Les festivals futurs.

Mythes et Légendes :

Rétrospective

du Gala de jeux de rôle 1998

 

                Spectrale parodie marionnettisée, paralysante garde-robe de terreur horrifiée, sinistre catalogue de couleurs sanglantes et automnales transpercé... ne voilà là que quelques-unes des complexes formules réservées à l’incantation d’un passé que tous et chacun parmi les survivants n’osent guère évoquer désormais, de par l’usage d’art occulte ou de celui de la simple prononciation vocale... qu’importe toutefois pareilles âmes de cristal fragiles et effarouchées à mon cimetiéréen corps-esprit de malveillance, car en cette nocturnité intemporelle que nul ne saura déceler à temps, je ressuscite une fois de plus chaos affolant et harmonie destructive en une orgie de mnémoniques abominations...

                Dans le passé du présent futur, ainsi que dans le futur du présent passé, j’invoque au fer rouge le cuisant souvenir d’un déclin terrestre des plus larmoyants. Ici bas, griffant glaise acerbe et pierres sans merci, sortent de leurs sépultures les cacophoniques hordes trépassées des ères déchues.

                Accueillez, en ces lignes aucunement salvatrices, la rétrospective du Gala des jeux de rôle de 1998, ainsi que l’impensable saison de massacres qui permit de graver son nom en écarlates lettres de perfide noblesse, à l’aube de la Samhaïn.

 

Historique

                L’Ombre de l’Ombre transcrivant ces lignes, extrêmement consciente de l’aspect centralisateur de la subjectivité de son écriture, tient à préciser que le contenu de cette portion de texte se définit en sa totalité comme un point de vue floué par la temporalité et la personnalité de l’auteur. Si vous désirez ajouter des détails à ce point de vue ou même le contester... écrivez un autre article sur le même sujet!

                Septembre 1998. Post-première années de Lettres. Post-maudits cours d’espagnol, post-M.Georges-Vincent Fournier, post-La vieille bitch réalistico-réaliste, post-les maudits cours d’histoire de l’art. Post-Yvette Francoli. Post-Teacher On The Road, post-Pépé-La-Trilogie, post-les violences et mongolitudes littéraires du duo Reynolds-Houle. Post-ma première partie de jeux de rôle de l’Appel de Chtulhu, post-mon premier vrai personnage de jeu de rôle. Post-le plus bel été de ma vie. Post-les beds-ins chez Jon, post-les films le matins à Brompton, post-les sorties intenses et ensoleillées de 1998. Post-la découverte d’une gang vraiment cool. Post-Sébas-First-Encounter. Post-Marco-La-Légende. Post-Gilles. Post-Sans-commentaires. Post-la randonnée à vélo avec Frank « Fif » Bernier et Jon « Ostie d’Câlisse de Ciboire...ha ha!!! » Reynolds. Post-La légende de l’Abattoir. Post-Night Terror I et II. Post-La légende de Jack Wayer. Post-tellement d’affaires trop cools.

                Un Automne Tragique vidéographique s’annonce. L’amitié grandit. Les idées foisonnent dans ma tête. Je ne me suis jamais sentit aussi bien, sous la caresse des vents consolant des journées ensoleillées baignant le début de la session d’automne 1998, sur les marches du pavillon 4 du CEGEP de Sherbrooke. L’Avenir ne s’annonce pas encore, mais le présent de ce moment m’émerveille. Je le laisse m’emporter. Je laisse mes idées se répandre dans l’air et les ouïes humaines amicales. J’écoute. J’écoute. J’écoute. Je parle pour aller droit au but. Mes idées font du chemin. Cool.

                Et puis, la foudre s’abat.

                Jeux de rôle. Films. Jeux de rôle. Films. Jeux... films... des jeux comme des films. Horreur... des jeux comme des films.... des jeux comme des films d’horreur!!! L’Halloween. Cinq personnes. Cinq créateurs. Cinq réalisateurs. Des films-jeux de rôle à l’Halloween!!!

                Le festival 1998 des jeux de rôle de l’Halloween est né.

                Né dans un mini-océan de créations adjacentes, livrées ici et là à différents publics, déroulées dans de disparates micro-mondes, les jeux de rôle du festival brillent de tous leurs feux.

                La Solitude les rattrape assez tôt, avec comme fatal poursuivant une autre idée.

                Le Gala.

                L’ultime reconnaissance dénominative, suprême honneur mnémonique de ces souvenirs dérivant ça et là dans les limbes aqueuses du Styx amnésiant, voit à son tour le jour.

                Le Gala des jeux de rôles de noël 1998 est né.

 

 

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Dernière modification : 15 juin, 2001